2022 est une année faste : après la sortie de La Loi du Sanctuaire en février, mon roman Dans l’ombre de Voropui sort aujourd’hui chez Au Loup Éditions. Laissez-moi vous en parler…

Sa genèse, en quelques mots

Dans l’ombre de Voropui est le premier roman que j’ai écrit. Ou plutôt, le premier que j’ai terminé, parce que des textes inachevés longs d’un ou deux chapitres emplissent mes tiroirs d’adolescente. En fouillant mon ordinateur, on trouve une toute première version du roman datée de 2004 (intitulée « Roman », on perçoit déjà mon inspiration inépuisable pour les titres). Cette histoire enfantine de 15 000 mots n’a cependant plus grand-chose à voir avec le texte actuel…

Il n’empêche, elle m’a servi de base presque dix ans plus tard. Nous voici en novembre 2012, et des amis me parlent de leur challenge d’écriture, un truc obscur du nom de NaNoWriMo. Je suis moyennement convaincue, je refuse de m’inscrire sur le site, mais ils me traînent à leurs séances d’écriture et ça, c’est chouette. Seul léger problème : je n’ai pas la moindre idée de quoi écrire. Zéro inspiration. Alors, je me dis que je vais me baser sur mes idées d’ado, en conservant le fil rouge.

Verdict : 15 000 nouveaux mots écrits sur le mois de novembre 2012 et j’ai remis le doigt dans l’engrenage de l’écriture. L’histoire me parle, je me dis que je vais corriger tout ça.

S’ensuivent sept passes de corrections : je fais bêta-lire le roman par ma petite sœur, par des amis, puis par des gens plus calés en écriture. J’écris une suite pour me changer les idées (techniquement deux suites, mais elles finissent par fusionner). Je reviens ensuite aux corrections, parce qu’il le faut bien…

Le texte grossit, diminue, re-grossit, jusqu’à se stabiliser à une taille de 50 000 mots environ. Il devient meilleur à chaque version, mais plus je progresse, plus je découvre de défauts cachés. Un cercle infernal, dont j’arrive enfin à me dépêtrer grâce au concours Gallimard du premier roman : si je veux participer, il me faut une version « définitive ». J’arrive à faire taire mes penchants perfectionnistes et j’envoie le texte (qui n’est pas retenu, il ne faut pas rêver).

J’enchaîne sur une dernière passe de corrections (on ne se refait pas), puis j’envoie le manuscrit à d’autres éditeurs, en plusieurs vagues successives. Je reçois des « non », une flopée de non-réponses (clairement le plus déprimant), un gentil refus personnalisé… et un « oui » des éditions Au Loup, en novembre 2019 !

La pandémie de covid vient cependant gripper le processus de publication, retardant mois après mois la sortie du roman. Mais après une avant-première aux Aventuriales 2022, le voici enfin prêt à rencontrer ses lecteurs !

Oui, d’accord, mais de quoi ça parle ?

C’est un roman de fantasy jeunesse pour 9 ans et plus, et la première partie d’un diptyque (un tome 2 suivra donc). La quatrième de couverture vous en donnera un bon aperçu :

Saëlia, formée à la magie, rêve du moment où elle pourra franchir le bouclier protecteur qui entoure la forêt de Malce et enfin découvrir le monde.

Mais cette découverte sera brutale. Les pacifiques habitants de Malce apprennent que la puissante cité-état de Voropui cherche à former des alliances avec d’autres villes pour détruire le bouclier et s’emparer de leurs savoirs et de leur territoire.

La jeune fille accepte alors de participer à une mission dangereuse : entrer clandestinement dans la ville ennemie pour empêcher les sorciers qui la dirigent de mener à bien leurs plans. Perdue au cœur des souterrains de la cité, elle sera confrontée à la source de la puissance de Voropui, mais y découvrira aussi des alliés inattendus.

En résumé : une chouette forêt, de la magie, de l’aventure et des rebondissements !

Le roman sera peu présent en librairie (la maison d’édition n’a pas de diffuseur), mais il est possible de le commander dans tous les points de vente classiques. Il est aussi en vente sur le site internet de l’éditeur. Et si vous voulez lire le premier chapitre pour vous faire une idée, c’est par là !

En espérant que cette lecture vous plaira !