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Crédit image : nanowrimo.org

Novembre, c’est NaNoWriMo

Novembre. La pluie, les feuilles mortes, les journées qui raccourcissent… et les challenges d’écriture.

Le NaNoWriMo (NaNo pour les intimes), qu’est-ce que c’est ? Le nom signifie National Novel Writing Month, ce qui vous fait une belle jambe. Une fois traduit en français, ça donne : le mois national (devenu très international, depuis le temps) d’écriture de roman. Un nom compliqué pour un objectif tout simple : écrire un roman de 50 000 mots (une centaine de pages de traitement de texte) pendant le mois de novembre. Soit 1667 mots par jour, en moyenne.

« Hein, quoi, mais ils sont fous ? ». C’était ma première réaction quand on m’a parlé de ce challenge, en octobre 2013. Écrire un roman, c’est déjà un sacré défi, alors le boucler en un mois ? Je pensais ça impossible. Des amis ont quand même insisté pour m’y traîner, et je suis allée à une de leurs séances d’écriture « juste pour voir ». Sept ans plus tard, j’ai participé six fois (dont une officieusement) et réussi à boucler mes 50k quatre fois.

Cette année, je ne participe pas, trop occupée à corriger de vieux textes pour me lancer dans un premier jet. Et ça me fait tout bizarre. Parce que le NaNoWriMo, c’est ce qui m’a lancée dans l’écriture, ce qui a fait de moi une autrice. Plus que le défi en lui-même, le NaNoWriMo, ce sont de super communautés par régions. Des gens inspirants, toujours prêts à remonter le moral de ceux qui sont en retard sur l’objectif, à brainstormer pour aider à débloquer une intrigue, à lancer des mini-défis ponctuels pour faire remonter le compte de mots… Un concentré de motivation.

Au bout du compte, qu’on ait écrit les 50k mots ou pas, on gagne un roman (ou un début de roman si, comme moi, vous écrivez des mammouths). Alors certes, ce premier jet est tout moche, plein de répétitions et de contradictions, plein de notes à soi-même de type « réécrire ce passage plus tard, parce que là il est vraiment trop mauvais » ou « il faudra insérer une transition, mais j’avais pas d’idée ». Il a cependant l’immense mérite d’exister. Et sur une base existante, on peut corriger petit à petit pour faire avancer les choses. Jusqu’à obtenir un texte dont on soit fier.

Je vous ai convaincus de vous lancer ? Je sais, on est déjà mi-novembre, mais ce n’est pas grave, tous les ans des gens commencent après le début (et certains bouclent quand même l’objectif !). Allez donc jeter un coup d’œil au site officiel. C’est en anglais, mais pas de panique, il y a de multiples sous-forums par région (je suis par exemple abonnée au forum en français de la région AuRA et au salon discord qui va avec).

Alors, qu’est-ce que vous attendez ?

Élodie Bouchet

Sur ce blog, je vous parle de mes textes (romans, nouvelles), et de mon rapport à l'écriture de manière plus générale.

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