Envie de découvrir quelques extraits du roman, pour vous donner une idée de son ambiance ? On commence avec une brève présentation de l’univers.
À la découverte de la forêt de Malce
En marge de la ville de Voropui, la forêt de Malce abrite une petite communauté :
« Les retours des patrouilles chargées de l’approvisionnement donnaient lieu à de gigantesques festivités.
Pendant plusieurs jours, petits et grands profitaient de l’abondance des denrées voropuisiennes et se régalaient des anecdotes sur la vie à l’extérieur. »
Ses habitants doivent leur tranquillité au bouclier magique qui les protège :
« Ce bouclier protégeait la forêt de Malce depuis plusieurs centaines d’années, en filtrant toutes les entrées et sorties.
Il se régénérait grâce à l’énergie de la végétation, sans laisser paraître le moindre signe de faiblesse. »
Enfin, tranquillité, tranquillité… Quand les skiz ne sont pas dans le coin !
« Un deuxième animal se joignit au premier dans un couinement sonore et Saëlia soupira de dépit.
Comment travailler efficacement lorsque des boules vertes, poilues et dissipées chahutaient sous son nez ? »
À la découverte de la ville de Voropui
Voropui est une ville qui aime impressionner ses visiteurs :
« D’immenses remparts de pierre grise leur faisaient face. Talia n’avait pas menti : c’était une vision impressionnante.
Quelques tourelles surélevées par rapport à l’ensemble s’envolaient vers le ciel. Même vues de très loin, Saëlia les trouva gigantesques. »
Une fois à l’intérieur, c’est tout aussi dépaysant :
« Des peintures colorées recouvraient les façades, sans aucun souci d’uniformité. Et du monde se pressait de partout : les rues étaient submergées d’hommes, de femmes et d’enfants vêtus de tuniques bariolées. Ils circulaient dans toutes les directions, en se bousculant si nécessaire. »
Mais la ville possède aussi une part sombre…
« Des souvenirs de vieux récits de patrouilleurs lui revinrent en mémoire : Voropui comptait un si grand nombre d’esclaves qu’une partie d’entre eux logeait dans des galeries souterraines. »
À la découverte de la magie
Les habitants de la forêt utilisent la magie au quotidien :
« Des filaments d’énergie s’échappaient de l’homme, de manière désordonnée. Saëlia prit une grande inspiration et projeta son esprit dans leur direction. Elle devait les réinjecter dans son corps pour l’empêcher de s’affaiblir. »
Ils utilisent l’énergie des arbres, qui se retrouve aussi dans leur bouclier :
« Au bout de la chaînette pendait une sphère de la taille d’une noisette, constituée d’une matière semblable à du verre. […]
— Ce pendentif est chargé d’énergie condensée, tirée du bouclier, lui expliqua Naëlis. Tu pourras l’utiliser comme n’importe quelle autre source de puissance. »
Mais il existe d’autres sources d’énergie bien moins morales…
« Faute de végétaux, les sorciers puisaient leur puissance dans la force vitale de leurs esclaves.
Comme tous les êtres vivants, ces derniers produisaient de l’énergie en permanence. »