Depuis décembre et ma mise au tiroir de Entre flammes et eau, j’ai avancé sur le premier jet de Forge et étincelles. Et grâce au coup de boost des vacances scolaires, j’ai le plaisir de vous annoncer que j’en ai enfin posé le point final !

De quoi ça parle ?

Nina est une forgeronne douée, mais les coûteux soins de sa mère pèsent sur les finances familiales. Pour augmenter ses revenus, elle doit absolument se trouver de nouveaux clients. De préférence nobles et riches.

De son côté, Elanor rêve de fuir le carcan de la cour pour se consacrer à l’étude des papillons – quitte à monnayer ses compétences de mage pour assurer sa subsistance. Seul problème : pour éviter d’attirer les convoitises, elle doit dissimuler l’étendue réelle de sa puissance pendant la fin de ses préparatifs.

Quand d’étranges dérèglements magiques attirent deux dragons en ville, le chaos s’installe et les destins des deux jeunes filles s’entremêlent. Très vite, identifier les responsables des perturbations et mettre fin à leurs agissements va devenir une question de survie.

En résumé : une fantasy médiévale écrite depuis le point de vue de deux adolescentes, dans un univers plein de magie et de mystères.

Petit bilan

Les premiers jets sont la partie de l’écriture que j’aime le moins. J’adore planifier un texte, réfléchir à l’intrigue et aux personnages, voir un univers prendre vie dans mes fichiers de notes. Je trouve les phases de corrections vraiment gratifiantes, à voir chaque morceau de texte devenir meilleur à chaque passage. Par contre, cracher la première version, c’est la galère.

Je trouve l’exercice d’autant plus déprimant que je suis maintenant assez expérimentée pour identifier un bon nombre de défauts au fur et à mesure de l’écriture – mais pas assez pour écrire du premier coup un texte passable. Bref, j’ai un certain nombre de chapitre dont je sais déjà qu’ils sont mauvais (et je le savais en les écrivant). Je suis d’autant plus fière d’être arrivée au bout de ce petit pavé de 520 419 signes (espaces comprises).

Et après ?

Maintenant, place à la partie plaisante du travail : les corrections. Dans un premier temps, je vais corriger moi-même tous les défauts qui me sautent aux yeux : les petites incohérences d’intrigue, la gestion de la tension narrative sur le début du roman, les failles de certains personnages qui ne sont pas suffisamment exploitées… Mais aussi et surtout ajouter des descriptions de personnages et de lieux (ma bête noire).

Rendez-vous dans quelques mois pour voir ce que ça aura donné !